WFS (wave field synthesis)
Sous l’impulsion de Rozenn Nicol, ingénieure de recherche en acoustique à Orange Labs Lannion et présidente de l’association FUR HA FOLL, Philippe Ollivier et Christophe Baratay ont travaillé en 2012 à la conception d’un système de diffusion du son en 3D WFS (wave field synthesis) pour une composition sonore, Opium, puis Aléa. Ce qui signifie qu’à l’aide de 56 haut-parleurs, les sons sont projetés dans l’espace de manière à produire des holophones.
La Wave Field Synthesis (WFS) est un procédé de diffusion du son en 3D qui produit des fronts d’onde artificiels synthétisés par un grand nombre de haut-parleurs pilotés individuellement. Ces fronts d’onde semblent provenir d’une source virtuelle. Contrairement aux techniques de spatialisation traditionnelles telles que le son stéréo ou surround, la localisation des sources virtuelles dans WFS ne dépend pas de la position de l’auditeur et ne change pas avec celle-ci.
La WFS est difficile à mettre en œuvre, car elle impose de savoir régler et piloter des antennes de haut-parleurs qui peuvent atteindre un grand nombre. Les logiciels permettant de piloter ces barres de haut-parleurs sont également rares sur le marché.
C’est une version non publique de Logelloop comportant la WFS qui a été utilisée pour de la création et la diffusion d’Opium et Aléa
Logelloop pourrait intégrer la WFS prochainement dans sa version publique.