Festival Electr()cution à Brest
L’Ensemble Sillages et son nouveau directeur Gonzalo Bustos programment deux spectacles du Logelloù au prochain Festival Electr()cution, du 26 au 28 mars 2020 au Centre d’art la Passerelle de Brest.
Tubulus (création 2018)
Représentations le 27 (crèches) et le 28 mars (tout public) en après-midi
Conçu pour le tout jeune public, ce spectacle musical et sonore met en avant l’aspect visuel, le côté ludique de la musique, une relation magique entre le geste et la production de sons. Il est constitué de pièces musicales très contrastées les unes par rapport aux autres, une écriture destinée à faciliter la compréhension de ce concert par les plus petits et à le tenir en haleine jusqu’à la fin.
Production : Le Logelloù, Petit écho de la Mode – Châteleaudren, Ministère de la Culture – DRAC Bretagne, Itinéraires bis.
OreKosm – Philippe Ollivier et Noëlle Deffontaines (création 2020)
Représentations tout public les 26, 27, 28 mars en soirée
OreKosm est une création sur le temps, la déformation, la métamorphose, qui mêle la musique électroacoustique, la danse, le vidéomapping et les arts plastiques.
Philippe Ollivier joue une musique répétitive électroacoustique au bandonéon, avec le logiciel Logelloop et un système de leap motion. Il travaille sur la lenteur, comment jouer puis étirer une note, la suspendre et rester en apesanteur sonore. La déformation des sons, via des modes élaborés de Live Looping, mais aussi la synthèse granulaire qui permet de reconstruire l’enveloppe des sons, est un moyen de modifier le temps. Le traitement sonore est très proche d’une forme de sculpture du son, lui permettant d’aller jusqu’au plus profond de la matière organique sonore.
Pour Noëlle Deffontaines, le temps est un espace de passage, un lieu de traversée. Dans la danse, l’espace scénique est un lieu de transformation, un entre-deux au travers duquel le corps se fraie un passage. C’est un espace de vie, de lutte, de renaissance, de jeu où la désarticulation, la déconstruction du geste et de la forme permettent la métamorphose. C’est un ailleurs, un espace suspendu où la danse fait corps avec l’étrange et l’inconnu.
Production : le Logelloù, Département des Côtes d’Armor. Résidence au Centre culturel Henri Queffelec de Gouesnou.
___________________________________